Nombre de messages : 8647 Age : 80 Quelle est ta Maladie ? : Médecin Date d'inscription : 28/07/2005
Sujet: Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED Lun 10 Déc 2007 - 22:56
BIOGRAPHIE SOMMAIRE
Je suis né à Fès, le 28 Janvier 1944, de parents, nés depuis des générations, eux aussi à Fès. Ville qui fut la capitale de la première dynastie Idrisside et qui reste empreinte de ses fonctions culturelles et religieuses du vieux Maroc.
Mon père, My Othmane , jeune orphelin , après ses études coraniques dans sa médersa de quartier, avait « échappé aux études universitaires de la Qaraouiyine " ( la plus vieille université du monde ) , pour être placé chez mon grand père maternel, feu Haj Mohamed Lyazghi Ababou. Un Fqih, féru de tassawûf, chez lequel j'ai vécu jusqu'à l'âge de 13 ans. D'origine amazighe , (berbère ), il fut l'un des entrepreneurs de menuiserie, les mieux quotés de la région. A l'époque ! Je suis fier de cette odeur de cèdre qui m'est restée comme une nostalgie. Celle du métier de mes parents qui me destinèrent à la profession de médecin. Avec insistance.
Mon père apprit chez mon grand'père l'ébénisterie des beaux-arts. (La maintenance et la restauration des édifices religieux et des palais . Toute mon enfance et mon adolescence, d'élève dans une école européenne à Boujeloud, puis de lycéen en milieu de mission culturelle française, fut bercée et empreinte par le travail d'ébénisterie et les décors en bois de cèdre de l'Atlas des maisons cossues des notables de Fès et des mausolées antiques. ...
Beaudelaire, où es-tu , pour me souffler , ton :
'' J'ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques. ..."
En 1964, après avoir eu mes premier et second baccalauréats aux lycées My Slimane, puis Mixte de Fès, après un court passage comme répétiteur dans notre célèbre université AL QARAOYUINE , j'ai vécu les grèves estudiantines. Puis j'ai quitté Fès, la ville de My Idriss II. J'ai quitté l'atelier de menuiserie, où je passais mes vacances à « torturer le bois». Expression de mon propre père, qui avait repris l'affaire de menuiserie de son Maâlem, son patron, et beau-père.
J'en parle largement, en hommage aux miens, parce que je suis interpellé pour parler de moi et de mon extraction, avec liberté, mais aussi avec fierté, comme d'autres parlent de leurs parents académiciens, médecins, agriculteurs ou pécheurs ! Le milieu familial, la profession des parents, leur culture, la rue, l'école et les études ultérieurs, ont un impact certain sur notre formation, notre culture comme ils forgent nos caractères ! Premier creuset, premier melting- pot où je connus , des riches et des pauvres, de futurs artistes, poètes , ceux qui allaient être un jour mes premières traces, d'homme ! Mes hommages à notre parolier et artiste , TAÏB LAALEJ, qui fut l'un de nos anciens apprentis et jeunes maâlem , avant de sauter des planches à la scène ( du théâtre marocain).
Faute de faire comme mes copains, une formation à l'étranger, je suis allé au CHU Avicenne de Rabat. Celui de Fès, n'existait pas encore à l'époque ! Casanier , que je reste, j'ai quitté ma maison, pour fonder un foyer…Et terminer ma médecine !
Je suis donc médecin généraliste, expert des tribunaux. Je m'intéresse à la médecine du travail auprès de socités notables de la place !
Comme à l'écriture et à l'expression poétique.. Je taquine la muse sans la maîtriser...Je remercie ceux que je torture de mes mots. Ceux qui acceptent ma façon classique d'user de la langue française. Mes formules de langage usurpent le ton poétique, pour le rythme, les sentiments, les images, si ce n'est pour la plaisanterie du verbe.
J'ai souvent écrit des articles sur les journaux. Bien avant que je ne préside l'Association des Amis des Myasthéniques du Maroc. L'AAMM qui lutte aussi pour faire abolir les taxes de TVA et de Douane que le fisc applique sur les médicaments, le matériel médical et les réactifs ! Cela représente 24 % de renchérissement sur chaque étape des soins! Je ne cesse d'écrire aux plus hautes autorités de mon pays à cette fin ! Y compris à SM le ROI Mohamed VI !
J'ai eu deux enfants de mon épouse Saïda Tazi. Sonia, styliste, qui a balancé ses croquis et ciseaux. Elle vit à Paris, depuis qu'elle s'est mariée avec un cousin d'origine algérienne. NOUR, sa fille, lumineuse ! Et puis, Youssef, mon fils, qui est médecin-militaire. Il est en stand by au Sud du Maroc pour le moment ...De Boumalen Dadès au Sud de l'Atlas. Depuis , devenu gendarme , il est muté à Rachidia. Je le dis à ceux qui connaissent les vertus des sables de Merzouga sur les rhumatismes. Je suis seul, en attendant, qu'un judicieux et puissant bienfaiteur , veuille bien me le rapprocher ! OUI ! On se fait vieux et la présence de votre seul garçon peut être utile pour toute la maison ...
Depuis trente trois ans, j'opère à Kénitra et depuis quelques années le plus souvent sur le Web ! Médecin ne veut pas dire aisé. Je ne suis pas riche parce que je ne suis pas matérialiste. Je travaille encore. Pourtant je compte actuellement parmi les vieux médecins de cette ville de la côte atlantique. . Une ville fluviale sur le Sebou, côtière sur l'Atlantique, qui n'est qu'à trente bornes de Rabat, la capitale politique, mais qui reste encore rurale ! Par notre plage de Mehdia, nous sommes juste en face des United States et du Canada, à un océan près!
J'ai souvent proposé aux autorités de construire un port à Mehdia , pour desservir l'hinterland ! Comme j'ai espéré depuis 1984 et lancé l'idée de fonder une Université Théologique Internationale ! Un Temple des Religions, où l'on enseignerait toutes les religions qui croient en un dieu, le même Dieu, par la force des choses !
J'ai souvent proposé aux autorités de construire un port à Mehdia , pour desservir l'hinterland ! Comme j'ai espéré depuis 1984 et lancé l'idée de fonder une Université Théologique Internationale ! Un Temple des Religions, où l'on enseignerait toutes les religions !
Le Maroc, vieille nation de mélanges berbère, arabe et africains, tolérant, multilingue, ouvert à tous et hospitalier, est situé à 14 Km du sud de l'Espagne. Péninsule où il a laissé une grande culture en Andalousie, après 5 ou 6 siècles de présence civilisationnelle ! J'aime ce pays, le Maroc, et les siens , fiers de leur passé d'antique nation, ouverts, si hospitaliers et pacifiques, et qui méritent plus !
Après l'Amicale des Médecins de Kénitra, j'ai aussi fondé l'Association des Amis des Myasthéniques du Maroc. L'AAMM, avec le concours d'amis neurologues de RABAT. Cette association aura un Centre de Référence des Maladies Neuromusculaires au Dispensaire Nouzha El Amini qui est le site du Lions Clube de Maamora .
Merci de votre lecture et de votre soutien.
Docteur My Ahmed Idrissi.
Dernière édition par My Ahmed le Lun 24 Sep 2012 - 23:36, édité 2 fois
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
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Sujet: RÉCEPTION DU TROPHÉE DE L’AMICALE DES MÉDECINS-MAROC Lun 25 Mai 2009 - 18:54
" RÉCEPTION DU TROPHÉE DE L’AMICALE DES MÉDECINS-MAROC "
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" RECEPTION DU TROPHEE DE L’AMICALE DES MEDECINS - MAROC "
DISCOURS DE RECEPTION DU TROPHÉE DE L’AMICALE DES MEDECINS
Défense et illustration du bénévolat et de l’action civique.
FMC ET CIVISME:
La taxe douanière sur les médicaments pénalise les malades, elle n’est pas un acte citoyen. Comme preuve d’amour et de solidarité envers les malades, nous voudrions lancer un appel en vue de supprimer cette taxe ! Si « cogito ergo sum », penser est exister, parler c’est être et puis donner, c’est avoir une Ame ! Je donne, donc je suis !
L’amicale de Médecins de Kénitra et Gharb, avait été pensée par ses fondateurs, pour être un instrument de travail culturel et d’Enseignement Post-Universitaire de proximité. L’idée de départ était de ne pas couper ce cordon ombilical, qui permettait aux lauréats du Doctorat de devenir des médecins, sans quitter leurs berceaux du CHU. Avicenne, nous est resté très cher, malgré ces détracteurs qui veulent « tuer cet hôpital » et terroriser ses utilisateurs potentiels : nos grands malades dont il est l’ultime recours !
Notre Avicenne est le domaine de professeurs tels que Berbich, Tounsi, Maouni, Alami, de bien d’autres illustres nationaux et célèbres missionnaires. Ces stars, qui avaient donné avec amour et sans partage, une bonne formation et opéré une profonde empreinte sur leurs étudiants. Une anecdote : Maître Alami Taya qui fut l’un des membres de mon jury de ma thèse, s’est tourné vers le jeune Docteur qui sortait de son stage et lui dit en ces termes : « Et maintenant, qu’est ce que tu vas faire ? ». Ingénu, comme j’étais devenu garce à la Corpo, malgré ma timidité organique, je lui répondis : « je vais aller me recycler ! ». J’avais parallèlement à la rédaction de ma thèse, fondé une famille et il me fallait vite assumer cet autre ouvrage !
En m’installant comme interne, à l’Hôpital El Idrissi, j’étais comme chez moi ! Plaisir prolongé, puisque succédant à la fournée de mon frangin Azzeddine, je suis resté 2 ans, «buvant et mangeant de la ration des malades.. » comme on nous disait ! Blessures pour le pain et le lait dénigré, malgré le profit qu’on tirait de nous ! L’hôpital de la forêt, Canterac, a fini par devenir Idrisside ! Grâce à l’atmosphère cordiale du Dr. Cherkaoui, à la pratique de l’artiste-chirurgien Opréa, au savoir du Dr Benjelloun, que nous avions la chance de sentir près de nous, nous prenions confiance en notre pratique de médecins. Et, l’on venait de bien des endroits et des secteurs pour suivre nos «Conférences du Mercredi ». Elles se sont multipliées dans cette atmosphère de travail et de sympathie. On garda un bon rythme à ces activités et un bon souvenir de l’action de cet autre interne activiste : Daniel, que la Cour allait nous ravir !
Pour ma part, après mon service civique et ma participation à la Marche Verte, je me suis installé dans le libéral. Mais, quelque chose me manquait à mon retour à Kénitra. J’ai pensé, comme d’autres, à une formule pour réanimer cette atmosphère de cordialité et de bénévolat qui devait joindre tous les secteurs de Santé. Lesquels, hélas, devenaient contradictoires et antinomiques ! Comment faire retrouver la confiance entre les pairs des différents secteurs de santé, pour le plus grand bénéfice des malades ? Avant que l’Ordre ne s’en charge, nous allions les réunir, et de façon futurible ! Ainsi, une circulaire allait fonder une Amicale vouée à tous les médecins du Gharb, pour le plus grand bénéfice des patients. L’AMK était née ! Ne dites pas que nous avions fondé la Koutla, avant terme !
Un million d’habitant à l’époque, une charge immense, un bien commun dont émanent nos amis les malades. Ils consultent les spécialistes, leurs médecins de quartier, leurs médecins de famille. Ils zappent librement, une farandole dans la douleur, un tournis, dans une frénésie volage. Mal servis, chaloupant d’un secteur à un autre, ils s’en vont raconter leurs déboires, à qui veut bien les écouter ! Parfois, de tristes choses, à notre honte bue ! Leur parcours du combattant ressemble à un chemin de croix, avec beaucoup de difficultés et autant de perte de la valeur et de dignité. Il fallait réagir, notre union était une formule d’autocritique collective !
L’AMK . 22 ans se sont écoulés entre le rêve initial, la pensée des fondateurs et l’AMK actuelle. XII congrès depuis ! Cette fondation est une réalité nationale, grâce au travail bénévole de ses différents bureaux ! Cette association est un peu notre famille ! Elle continue à appeler les Professeurs de Casa et de Rabat, les médecins de la région, en vue de parfaire leur amitié et de réveiller leurs connaissances. Celle des hommes, des camarades et des confrères de la Corporation. La connaissance et le savoir, changent, s’hypertrophient et s’étendent, devenant une gageure inaccessible pour une vie humaine ! Les rencontres scientifiques permettent aussi les retrouvailles, comme la quête de nouveaux amis et la rencontre entre collaborateurs. Les nouveaux praticiens se font connaître et entrent dans la communauté pour faire un travail de groupe ! Vous parliez de réseaux protéiformes…
Depuis, bien des médecins au Maroc se sont mobilisés dans la société civile, contaminés par le « civisme universel » ambiant, les fondations démontrent leur souci humanitaire et se développent dans de belles envolées de bénévolat. Ils se sont éveillés, à la solidarité, au don de soi et se engagés, en plus de leur travail taciturne, au service de leur Patrie communautaire ! Le médecin aristocrate est devenu citoyen ! Il innove et encadre ses concitoyens, apportant un plus pour un mieux, introduisant des apports techniques et contribuant, de par ses propres progrès, au bénéfice de tous. Ici et là, il devient conseiller, député, journaliste ! Le métier de médecin mène à tout et faute d’aller au ministère, on reste au magistère ! Les décideurs, les parlementaires, les notables de la ville, se sont vus interpellés, ça et là, par des questions ayant de grands rapports avec la santé. De plus en plus, un travail civique, sur le terrain, un engagement supplémentaire, permet aux médecins de sortir de leurs pénates et d’aligner d’autres ordonnances ! A certains plus que d’autres, pour mieux servir leur pays. On sent une juste fierté dans ce qu’ils apportent à leurs cités !
Voilà que le Trophée qui porte le nom de Salim Sabri est institué ! Un souvenir de coopérant, qui est venu du Nil au Sebou, du pays des Pharaons pour donner le sourire du Dieu Râ au Gharb. Homme de culture et de foi, 26 ans de labeur, la jeunesse de toute une vie, au service des petits mioches de notre région ! Bien des enfants, guéris dans son service, sont devenus, entre autres cadres, des médecins maintenant. En attribuant ce premier Trophée à l’un de ses stagiaires, en primant le Dr. Idrissi Ahmed, l’Amicale des Médecins de Kénitra crée encore l’événement. Une idée généreuse de l’équipe du Dr Aziz Aqira. Encore une fois, Kénitra innove. Cette superbe expression, rejoint dans son versant, admiration et reconnaissance, la formule antérieure du Dr. Ahmed Benmakhlouf. Qu’il en soit salué, notre premier président de l’AMK et actuel Vice-Président du Conseil National de l’Ordre des Médecins. Reconnaître et récompenser les médecins de la cité, un hommage des pairs de son vivant, est un plaisir immense pour le récipiendaire ! Une pleine lune, une extase qui emplit de joie l’humble omnipraticien ! Percevoir leur engagement de son vivant est une dette, une charge supplémentaire pour le bénéficiaire !
Si la symbolique permet de redorer son blason à l’âme du médecin, ce trop perçu « d’honoraires », immatériels et fraternels, les rends difficiles à rendre ! Peut-être, qu’avec ce plus de chaleur, l’image écornée du médecin généraliste contemporain, brillera-t-elle, un peu mieux dans la cité ? De pareilles attentions, de la part des pouvoirs publics, permettront aux généralistes, luxés de leurs larges fonctions de retrouver l’éventail de leurs prestations ! L’attention retrouvée de la Communauté poussera le citoyen-médecin à se surpasser, voire à servir d’exemple aux jeunes. Où sont ces médecins, discrets, qui sont partis, la queue entre les pattes, pour regagner des métropoles qui n’étaient plus les leurs ? Je disais dans ma dédicace de thèse à mes maîtres Alaoui, Alami et Ostowar et parlant d’eux, «que faute d’être d’un exemple pour mes enfants, je les citerais comme phares ! ». Deal rempli et chose ainsi faite ! Devant vous !
Sollicitations de la Province et remerciements. Je saisirais l’opportunité de ce discours de remerciements à l AMK et à la Wilaya. Je remercie S.E. le Gouverneur et Doyen Si Abdellah Meslout de son écoute, de sa proximité, de sa valeur et de ses multiples actions. Je lui demande la tolérance d’écouter ceci. Au moment où la couverture médicale reste incomplète et parfois incertaine et que les dépenses de santé assurément se multiplient, nous sommes comme hypothéqués entre l’offre et les moyens pour répondre à la demande médicale.
Que faire face aux découvertes, face aux techniques nouvelles, dans un système médical devenu atrocement moderniste et onéreux. Nous sommes comme perdus dans un hiatus. Nous vivons un paradoxe aux extrêmes insolents, entre une mentalité médiévale, des moyens inexistants, pour les uns et les abus matérialistes des autres. Le devoir se perd et les obligations sont soudoyées. On rançonne, on escroque ou on abandonne ! Où sont les exemples de nos maîtres de fac et des anciens médecins étrangers qu’on a trouvé ici ?
Oui Excellence, nous avons besoin d’un pied à terre, d’un local, pour notre Amicale de FMC ! Apte à nous permettre de nous réunir, de nous rencontrer, de nous dépasser, pour faire notre critique et pour combler nos lacunes pour le bénéfice de la population.
Dès lors, profitons de ces journées pour lancer un S.O.S à Qui de Droit et à Lui seul, avec allégeance et respect ! Comme du temps festif, où dans son leurre de fiction, Soltane Tolba pouvait faire un acte régalien, j’oserais un vœu ! Le Dr. Idrissi, entouré de ses amis médecins, a l’insigne honneur de demander un sacrifice financier au Trésor Public pour le bénéfice de tout le Peuple ! Ceci afin de permette un meilleur accès aux soins, un accès plus aisé à toutes les tranches de la société. Il s’agit tout simplement de supprimer les taxes douanières sur les médicaments au moment de leur importation.
Cette taxe grève le prix des médicaments et frappe les seuls malades ! En cela elle est inique et pas démocratique pour un sou ! Préservant les classes, disons, les souches les plus saines, la taxe opère sur les tranches les plus défavorisées par la santé ! Détaxons avec autant de vigueur et de profits, ces denrées aussi importantes pour la vie que sont le livre et le pain. Que les secteurs des instruments et des réactifs médicaux soient dispensés de taxes douanières car elles obèrent le coût des soins !
Les dispositions de loi, actuelles et antipopulaires, grèvent le propre budget du Ministère de la Santé ! Lequel ministère est l’un des plus gros clients des laboratoires et des fournisseurs ! Dès lors, la seule façon d’encourager le malade, la seule façon de le ménager, est encore une fois, de diminuer le prix d’achat de son médicament. Qui dit la santé dit la vie ! La vie avant l’avis ! Avant de voter pour être démocrate, on se doit de se montrer humain ! Et S.M. a un cœur immense et une conscience fortement sensible et attentive pour Son Peuple !! Supprimer la taxe de douane sur les intrants de soins c’est une politique de proximité et d’égards pour les pauvres ! Diminuer les prix des médicaments, c’est diminuer le nombre de ceux qui souffrent. Le prolongement de la souffrance est la création d’handicapés nouveaux et multiples. Donc, en supprimant la taxe d’importation sur les médicaments, on sert la classe pauvre, comme on minimise les dépenses des mutuelles, des assurances et celles de la Sécurité Sociale. Cet amendement souverain et un acte patriote ! Il rend la vie et diminue les dols et les souffrances des maladies. Il rendra les soins plus supportables pour les malades, surtout les malades graves, les malades chroniques, qu’ils soient diabétiques, qu’ils soient coronariens, hypertendus, rhumatisants ou qu’ils soient asthmatiques !
Dès lors, que dire des malades neurologiques ? De ces myasthéniques ? Des gens sans muscles et sans nerfs ? Qui souvent, restent sans médicaments ! L’AAMM, dont j’ai l’insigne honneur d’être le Président, n’a de cesse d’attirer l’attention des responsables sur le sort de ses myopathes et sur des difficultés que rencontrent leurs médecins ! Toutes les affections diminuent la rentabilité et le travail, en déprimant encore plus la valeur morale et sociale du Marocain. Ces pathologies affectent la dignité de l’homme et terrorisent plus les vieux jours !
Il faut arrêter de faire trop payer les Malades ! Et c’est là, une honte !
Dr Idrissi Ahmed, en reconnaissance de dette, à mes maîtres, à mon pays, à mes parents et à mes malades ! Aux décideurs, merci !
Dr Idrissi Ahmed Kénitra, le 06-12 JUIN 2003 , 112, avenue Diouri, Kénitra, telfax 037376330
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My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
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Sujet: SUITE AU 04 MARS 2010 Jeu 4 Mar 2010 - 15:02
Mon fils Youssef, médecin-capitaine depuis son retour de Boumalen Dadès est à Kénitra actuellement. J'aurais bien aimé qui'il y reste, ou pas trop éloigné de moi, même s'il vient d'être coopté comme médecin par la Gendarmerie Son fils ADAM vient de fêter ses 2ans. Comme NOUR la fille de Sonia.
Je retiens pour mes amis ceci.
Je crois dans ce que j’appelle le CIVISME UNIVERSEL.
J’ai créé avec d'autres confrères, l’amicale des médecins de Kénitra, l'AMK, la première ASSOCIATION CULTURELLE, avant celles de la capitale Rabat et de Casablanca !
J’ai fondé avec un ami neurologue militaire PR Rachid MOSSEDDAQ de l'Hôpital d'instruction Mohammed V de Rabat, et ses collègues, l’AAMM.
L’ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHENIQUES DU MAROC, dont le siège est sis dans mon cabinet médical
Je suis en train de chercher des mécènes, à travers le monde, pour édifier un CENTRE DE REFERENCE REGIONAL DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES.
Le matériel de base EEG , EMG, ECHO et ECG est prêt. Il ne nous manque que le local pour entreprendre des consultations gratuites pour tous.
VOICI UN RÉSUMÉ DE RÉUNION RÉCENT AU 25 FEVRIER 2010
Origine des Chorfa de Figuig et de Beni-Ounif, chez K. Benamara
La dernière fois, je vous ai parlé vite fait du livre de Khelifa Benamara sur lesChorfa du Sud-ouest. Le premier chapitre de cet essai est consacré à Figuig et à Beni-Ounif. Il nous présente donc l'origine d'une partie des lignages nobles de la région, qui tirent leurs racines de notre oasis. Contrairement à tous les ksouralgériens dont il parlera par la suite, l'auteur n'a malheureusement pu aller chercher de documentation directement sur place pour cause de fermeture de la frontière (encore une fois...) et il se base, pour traiter le sujet, sur quatre sources principales: le Kitab En-Nassab, d'El-Achmaoui le Kitab Aâyane de M. et E. Gouvion Figuig: Tarikh, Ouatha'îq oual Maâlem d'E.A. Hilali une Monographie n°49 (appelée également Histoire du Cercle d'Aïn-Sefra, mise à jour par l'Administration française jusqu'en 1949)
Ce qui intéresse ici K. Benamara, c'est la date exacte, ainsi que les circonstances de l'arrivée des chorfa Oudaghir à Figuig, en démêlant les contradictions entre les différentes traditions rapportées par les 4 documents pré-cités.
Il juge peu fiable (et avec raison!) celui que les lettrés Figuiguiens ont transmis aux époux Gouvion, tout imprécis et empreint de merveilleux qu'il est. Le récit d'El-Achmaoui est lui aussi remis en cause, car il reflète également une vision déformée de cette histoire. De toutes façons, la quasi-totalité de cet ouvrage est sujet à caution, étant un agglomérat de traditions locales, rapportées plus ou moins fidèlement, donnant un aspect décousu à l'ensemble. Khelifa Benamara accorde plus de crédits aux travaux d'E. A. Hilali, ce dernier ayant eu entre les mains une documentation de première main, conservée au ksar d'El-Oudaghir. Voici le texte de ce dernier (trad. K. Benamara):
"Abderrahmane surnommé El Outedghiri ou El Oudghiri ben etc... était un personnage respecté à Fez et dans ses environs; il avait une relation particulière avec la tribu Outedghir qui vivait aux environ de Aïn Zerga, près du Sebou, à proximité de Fez. L'étroitesse de ces liens avec cette tribu était telle qu'elle lui valut le surnom de Abderrahmane El Outedghiri. Lorsqu'apparut Moussa Ibn Abi El Âfia (chef berbère, au service des Fatimides, qui doit sa célébrité à la persécution impitoyable qu'il exerça sur les Chorfa) et qu'il se mit à pourchasser les descendants de Moulay Idriss à Fez et dans ses environs au cours de la seconde décennie du 4e h. (premier tiers du 10e s.), ces derniers, ainsi que leurs partisans, durent fuir la région. Parmi eux se trouvait Abderrahmane qui se dirigea vers Tedla et s'installa avec ses enfants à l'Oued Lakhdar. Après une longue période, les fils de Abderrahmane se dispersèrent à travers le Maghreb et l'Andalousie alors que Aïssa et ses enfants, accompagnés d'un groupe de cavaliers de la tribu des Outedghir se dirigèrent vers le sud-est et arrivèrent enfin à la localité de Figuig; ils se fixèrent au lieu-dit Aït-Smimen, à proximité de l'emplacement actuel de Beni-Ounif où se trouve encore le cimetière des Oudaghir qui renferme le tombeau du chérif Aïssa."
Ensuite: "Au cours de la seconde moitié du 4e h. (fin 10e s.) arriva à Figuig le chérif Aïssa ben Abderrahmane El Outedghiri en compagnie de ses enfants et de son entourage. Les nouveaux venus s'installèrent d'abord près du djebel Maïz puis au lieu nommé Beni-Ounif, à proximité des Zenata qui formaient la majorité de la population." et enfin "Aïssa ben Abderrahmane est le premier des Chorfa Idrissides qui sont venus à Figuig et de sa descendance est issue la majorité des Chorfa de Figuig."
L'auteur des Chorfa du Sud-ouest réfute tout d'abord la généalogie donnée par leKitab En-Nassab: - Abderrahmane ben Yaâla ben Ali ben Ahmed ben Slimane ben Ahmed benMohammed ben Idriss II ben Idris Ier ben Abdallah El-Kamil ben Hassan El-Mouthanna ben Hassan Es-Sebt, fils de Ali et Fatima. et lui préfère celle donnée par la tradition Figuiguienne: - Abderrahmane El-Outedghiri (ou El-Oudghiri) ben Ali (ou Yaâla) ben Ishaq(ou Abdeloûla) ben Ahmed ben Mohammed ben Idriss II ben Idriss Ier benAbdallah El-Kamil ben Hassan El-Mouthanna ben Hassan Es-Sebt fils de Aliet de Fatima.
S'il était distant de 11 génération de Moulay Idriss (mort en 791), Aïssa ben Abderrahmane n'aurait pu être le contemporain de Moussa ben Abî El-Âfia, qui vécut aux alentours de 930. Ayant vécu approximativement (selon le calcul khaldounien) vers 950-1020, il aurait logiquement dû émigrer seulement à la fin de l'Émirat Idrisside du Rif (985). Khelifa Benamara justifie son propos ainsi:"Les persécutions des Idrissides ne sont liées que de façon très symbolique au nom de Moussa Ibn Abi El Âfia car il fut le premier à s'attaquer de manière féroce aux descendants du Prophète; en réalité, ce furent les persécutions des Ommayyades d'Espagne qui mirent fin au dernier royaume des Idrissides et entraînèrent leur dispersion générale." Rappelons pour situer les choses dans leur contexte qu'il était alors la règle d'exterminer totalement une famille régnante déchue pour éviter qu'un éventuel prétendant n'en surgisse. Les Omeyyades d'Espagne en sont d'ailleurs un bon exemple, eux qui ont fuit le massacre de leur famille en Orient pour créer un Califat dissident en Andalousie.
Pour résumer: 926/931: "persécution" de Moussa ben Abi El-Âfia. Le chérif Abderrahmane fuit Fès en compagnie d'une partie des Outedghir. 985: mort de Hassan El-Guennoun, émir Idrisside du Rif, assassiné sur ordre des Omeyyades de Cordoue. Le chérif Aïssa se dirige vers Figuig en compagnie des Outedghir de son père, et de fugitifs rifains.
Ce qui est intéressant dans cette courte étude, c'est que l'auteur met en exergue le souvenir de l'arrivée du chérif avec de profonds bouleversements dans la vie sociale de l'oasis: 1. L'introduction d'un noyau arabe (chorfa Oudghiri) 2. L'introduction d'un élément berbère non-zénète (les Outedghir) constituant l'entourage du chérif. 3. L'introduction d'un autre élément berbère venu, lui, du Rif (et qu'il suppose être Sanhadja du nord) 4. L'introduction d'un foyer sunnite, dans une zone kharédjite. 5. L'introduction d'un mode de vie sédentaire ("techniques de construction, décoration, agriculture, tissage, poterie, forge, bijouterie, sellerie,...")
Les Oudaghir, d'abord dispersés dans l'oasis, finiront par créer le ksar portant leur nom, où vivent encore leurs descendants. ** * Si des lecteurs de Beni-Ounif passent par ce blog, je serais grandement intéressé par des photos du cimetière ancien de la ville, des tombeaux deschorfa et de Moulay Aïssa ben Abderrahmane. Merci d'avance! Publié par Khalloufi Youness à 06:45 Envoyer par e-mail BlogThis! Partager sur Twitter Partager sur Facebook Libellés : Chroniques de livres, Chérifisme 1 commentaires:
Anonyme a dit… Le lieu dessus pose des questions.
K. Benamara parle des circonstances de l'arrivée des chorfa Oudaghir à Figuig. Cliquez sur le lien et lisez avec attention.
Ce qu’ai trouve’ interessant est que Abderrahmane surnommé El Outedghiri ou El Oudghiri avait une relation particulière avec la tribu Outedghir qui vivait aux environ de Aïn Zerga, près du Sebou, à proximité de Fez.
==> Est-ce cela veut dire que Abderrhmane a été nomme’ Oudghiri par sa relation avec cette tribu Outedghir proche de Fes et non pas a cause du Ksar Oudaghir a Figuig.
Aussi dans les texte, K. Benamara dit que comme quoi Aïssa (un des fils de Aberhmane) et ses enfants, accompagnés d'un groupe de cavaliers de la tribu des Outedghir se dirigèrent vers le sud-est et arrivèrent enfin à la localité de Figuig; ils se fixèrent au lieu-dit Aït-Smimen, à proximité de l'emplacement actuel de Beni-Ounif où se trouve encore le cimetière des Oudaghir qui renferme le tombeau du chérif Aïssa."
==> Alors est ce que cela veut dire que Aberahmane, le pere de Aissa et le pere/grand pere de tous les oudaghiris n’est jamais arrive’ Figuig et que c’est son fils Aissa avec les cavaliers qui sont arrives a Figuig. Cela aussi suggere que Ksar Oudaghir a acquis son nom car Aissa et ses compagnions de la tribu Outedghir…
on a besoin de chercheurs pour clarifier les points mentiones dans ce qu’a dit Benamara…
24 octobre 2013 14:09
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
Nombre de messages : 8647 Age : 80 Quelle est ta Maladie ? : Médecin Date d'inscription : 28/07/2005
Sujet: VISITE DE MA SOEUR FOUZYA A L'ASSOCIATION Mer 6 Mai 2015 - 16:41
VISITE DE MA SOEUR FOUZYA A L'ASSOCIATION
Henri Sitemestre technicien
Nombre de messages : 3107 Age : 73 Quelle est ta Maladie ? : Cancer Médullaire Date d'inscription : 04/08/2005
Sujet: Re: Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED Mer 6 Mai 2015 - 20:11
ENCHANTÉ MADAME.
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
Nombre de messages : 8647 Age : 80 Quelle est ta Maladie ? : Médecin Date d'inscription : 28/07/2005
Sujet: Re: Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED Mer 6 Mai 2015 - 22:34
Merci mon ami Je lui transmettrais tes bons sentiments..... et vice versa Je lui parlerais de toi a son retour de congé
Après avoir fait 4 ans en médecine... elle est devenue prof de français elle a épousé un médecin militaire colonel major de son état depuis
Retraitée du secondaire récemment. 3 enfants et 5 petits mioches
Cette unique sœur que j’ai est très proche toute la famille malgré l 'éloignement , je l'ai retrouvée à mes côtés , à l'hosto,à chaque fois
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
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Sujet: MERCI FOUZYA ...VISITE A L'AAMM Jeu 7 Mai 2015 - 11:23
FATIMA MON ASSISTANTE ET FOUZYA IDRISSI , MA SOEUR
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Sujet: LE PORT DE KENITRA MEHDYA POUR LE GHARB RABAT ET LES PLAINES DU SEBOU Jeu 25 Juin 2015 - 18:22
UNE VISION DES ANNÉES 80 DU DR IDRISSI MY AHMED UN PROJET DE PORT ET DE RÉGIONALISATION POUR KENITRA ET SON HINTERLAND VA SE RÉALISER ENFIN GRACE A MOHAMMED VI .........
UNE LETTRE ADRESSEE A M. M'LAH MCHICH ALAMI AGRO-INDUSTRIEL DU GHARB AGRUMES ET RIZERIES ET PRESIDENT DE L'ADSKR
QUE REPRESENTE POUR VOUS UN PORT DITES-LE CONSEILLERS DU ROI
Le Souverain donne ses Hautes Orientations aux différents départements concernés pour assurer la coordination optimale de leurs actions S.M. le Roi préside une séance de travail consacrée à l’examen du plan d’action pour la mise en oeuvre des conventions signées avec le constructeur PSA Peugeot-Citroën MAP, LE MATIN 24 juin 2015
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a présidé mercredi au Palais Royal de Rabat, une séance de travail consacrée à la présentation et à l’examen du plan d’action pour la mise en œuvre des conventions signées avec le constructeur PSA Peugeot-Citroën, indique un communiqué du Cabinet Royal.
Sa Majesté le Roi a donné ses Hautes orientations aux différents départements concernés pour assurer la coordination optimale de leurs actions dans le cadre de ce projet, ajoute le communiqué.
La région Gharb-Chrarda-Béni Hssen étant dotée d’importantes infrastructures qui servent son attractivité, SM le Roi a souligné l’impératif de les consolider et de les renforcer avec notamment la réalisation, dans les meilleurs délais, du port en eau profonde Kénitra-Atlantique, connecté aux axes routiers, ferroviaires et aériens structurants.
Sa Majesté le Roi a rappelé la nécessité d’adopter une approche écologique proactive pour inscrire ce projet harmonieusement dans son environnement, poursuit la même source.
Le communiqué relève que cette séance de travail traduit la volonté royale de faire de ce projet une importante plateforme de création de richesse, un vivier de l’emploi et un pôle structurant pour la région, avec un effet d’entrainement économique sur l’ensemble du Royaume.
Ont assisté à cette séance de travail, le Chef du gouvernement, Abdellilah Benkirane, le Conseiller de SM le Roi, Fouad Ali El Himma ainsi que les signataires de l’accord relatif à l’implantation au Maroc du complexe industriel de PSA Peugeot-Citroën, à savoir Mohamed Hassad, ministre de l'Intérieur, Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances, Aziz Rebbah, ministre de l'Equipement, du transport et de la Logistique, Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'économie numérique, Abdelkader Amara, ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Ali Fassi Fihri, directeur général de l'Office national de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE), Mohamed Rabie Lakhlie, Directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), Amina Benkhadra, Directrice de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), Fouad Brini, Président du Conseil de surveillance de l'Agence spéciale Tanger-Med et Abdellatif Zaghnoun, Directeur général de la Caisse de Dépôt et de gestion (CDG).
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Sujet: AU GOUVERNEMENT DE SM. CES TAXES SUR LA SANTE QUI LA RUINENT La médecine à fond, les soins à bon prix Mar 7 Juil 2015 - 18:09
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CES TAXES SUR LA SANTE QUI LA RUINENT La médecine à fond, les soins à bon prix
Messieurs les ministres, la gloire est dans le changement. Demain nous ne serons plus là…Pour défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous cette banale question, vos excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance, Ramadan ou vacances, votre lucidité et votre sens du devoir, s’imposent et éclairent notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre future voie.
Détaxe des médicaments et réforme sur les soins.
«La santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme. Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y pas de vie. Et quant à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu !
La dîme sur les calvaires Messieurs ; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des réglementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui rendent ces lois, stupides, plus supportables ! Ainsi, les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois, fossilisées et insanes ! Continuer de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées. Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité, on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de gouvernance ?
« La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte! ». La politique et les lois, non plus, dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !
Sans les profaner, étant malgré nos faiblesses, les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques, réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord, nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni comptables des mesures dégénérés anciennes ! Nous sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes aux changements et placides à en devenir incompétents !
Cette sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades, en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères, graves ou handicapantes !
Les chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole, que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit, diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent, a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
Le magistère qui nous fait office de boulot, cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à l’accès aux soins sur le médecin ! C'est dire que nous sommes, nous les médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens, viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie », pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et leurs espérances !
Est-il utile de rappeler ces banalités ? Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer les lois, quand elles sont injustes et implacables ?
Notre inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés, pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au réveil !
Sommes-nous inhibés ? Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers, et jusqu’à présent, semblent paumés sur ce registre aussi ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes, libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire de ses rentes une rubrique qui rapporte, sans la changer par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs les ministres réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ?
Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !
Sauf que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste, illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes, cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens, responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté, tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès et de leurs obligations!
Nous sollicitons ainsi une réforme régalienne, une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre, intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane, afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui des médicaments. « La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la simple intelligence des personnes. » In Mme Student.
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
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Sujet: AU GOUVERNEMENT DE SM. CES TAXES SUR LA SANTE QUI LA RUINENT La médecine à fond, les soins à bon prix Mar 7 Juil 2015 - 18:10
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC
CES TAXES SUR LA SANTE QUI LA RUINENT La médecine à fond, les soins à bon prix
Messieurs les ministres, la gloire est dans le changement. Demain nous ne serons plus là…Pour défiscaliser la santé et l’assainir des taxes iniques et prébendières. Posez-vous cette banale question, vos excellences. Qu’a-t-on fait pour les malades ? Plaidoyer ou réquisitoire, persévérance, Ramadan ou vacances, votre lucidité et votre sens du devoir, s’imposent et éclairent notre avenir, notre santé, le prochain budget et notre future voie.
Détaxe des médicaments et réforme sur les soins.
«La santé est un état de quiétude du corps et de l’esprit. La santé est l’âme du corps. La santé est la religion du corps ! Car c’est elle qui relie la vie et donc l’âme au corps. La médecine est le temple de cette âme ! La santé est le bien ultime de l’homme. Si l’âme relève de Dieu, la santé est y pour quelque chose ! La santé est le paramètre le plus important de la dignité. C’est sur ce point qu’elle allie politique et religion. La santé édicte selon cette même éthique des lois pour la sauvegarde des personnes et de l’espèce ! ». In les Chroniques différées de Mme Student. Seulement j’ajouterais, avec sagacité et persévérance, que la dignité de l’homme est dans sa santé. Sans santé, il n’y pas de vie. Et quant à l’âme qui s’y accroche, elle relève de Dieu !
La dîme sur les calvaires Messieurs ; Ces taxes pénale, leur libération, relèvent de vos privilèges et obligations. Il y a comme une arnaque à vouloir exploiter les tranches les plus affaiblies et à pérenniser des réglementations antisociales qui pénalisent les seuls malades. Oui les taxes sur les maladies pénalisent seulement les malades ! C’est inique, inhumain et antisocial. Les économistes qui ont inventé ces taxes dans d’autres pays, pour qu’ion les applique ici aussi, ont d’autres repères et assurances sociales qui rendent ces lois, stupides, plus supportables ! Ainsi, les gens en manque de santé, sont les seules factions populaires dont on exploite les souffrances et les chairs ! Immoler la personne malade sur l’autel des taxes sur la santé est illogique et absurde ! Il est déraisonnable de frapper les médicaments et les soins de taxations prébendières ! Ces taxes usurpatrices sont une forme d’escroquerie légalisée, aveugle et pérenne. Elle laisse les régisseurs de passage, bloqués, incapables de réviser ces lois, fossilisées et insanes ! Continuer de faire payer des frais de douanes, abjects, sur les médicaments et leurs intrants, est une mesure machiavélique impopulaire ! Ces surtaxes sont un frein institutionnel qui bride l’accès aux soins, restreint le pouvoir d’achat des familles et amoindrit celui des structures de santé publique et privées. Elles-mêmes ! Ces taxes rédhibitoires rendent automatiquement plus onéreux la technicité, la recherche, le diagnostic et les soins. Ces taxes pénalisent le budget du ministère de la santé, avec un impact négatif sur ses hôpitaux. Leurs moyens, leurs prestations, leurs actes, leur efficience et leur disponibilité, on le voit en sont quotidiennement, en sont négativement affectés. Ces taxes représentent quand même, près du quart du budget. Et quand vous parlez de gouvernance ?
« La Médecine, dixit le professeur Chraïbi, n’est pas une science exacte! ». La politique et les lois, non plus, dirons-nous ! Même les lois bibliques connaissent, depuis leur écriture, la critique des faits et l’exégèse des hommes. Ces remises en question, humaines après tout, loin des bravades stériles et des tribunaux d’inquisitions punitives, se font de plus en plus prégnantes et pressantes. Sans avaliser les perversions, il est civiquement sain et licite de faire nos observations sur des lois que l’on dit sobrement « humaines » ! Critique et logique, ont développé la connaissance des hommes depuis Socrate et Platon ! La médecine et la chimie ont opéré la suite ! L’homme moderne doit beaucoup à cette médecine des sages et à la civilisation musulmane qui en a véhiculé les progrès !
Sans les profaner, étant malgré nos faiblesses, les justes continuateurs de ces sages, ne soyons ni hautains ni impudiques dans notre ambition, encore moins complaisants entre-nous ni obséquieux devant nos juges et nos dirigeants ! Mais disons leur la vérité de nos sentiments et de nos peines, avec justesse et fierté, osons notre point de vue : la vérité ! La vérité sur les souffrances et sur nos épreuves de techniciens de la santé. Et cela, loin du rêve et de l’utopie, dans l’optique de solutions pragmatiques, réalisables, dénuées de toute forme d’exactions inciviques. Parce que, d’abord, nous ne sommes plus sous le carcan décadent des colons et de leurs lois, ni comptables des mesures dégénérés anciennes ! Nous sommes souverains et libres d’opter pour des solutions de santé, généreuses et solidaires. Une réforme ! Comme le professe et le souhaite SM le Roi, qui depuis son accession au trône, mène une marche lumineuse et humanitaire, une marche exemplaire auprès des couches faibles et défavorisées ! Et ce par delà frontières avec un succès brillant et tant d’admiration. Ce très bel exemple ne doit pas nous laisser, nous cadres, et vous les honorables Conseillers du Roi, ministres, et parlementaires, inaptes aux changements et placides à en devenir incompétents !
Cette sagesse et cette éthique, ce courage et cette proximité, sont l’esprit de notre programme. C’est le but de ce prêche médical, réquisitoire du pauvre et plaidoyer pour les malades, en faveur de la réforme de la santé et de ses moyens d’accès ! Nous rendons grâce ici à l‘AAMM, aux doyens qui nous y honorent, aux circonstances qui nous décillé les yeux et permis de nous réveiller sur ces pratiques antinomiques et retorses et d’en fustiger les aspects rétrogrades. Nous sollicitons le réveil de tous les acteurs et les faiseurs d’opinion de la société. Nous revendiquons l’exonération totale de TVA sur la santé et aspirons à la suppression totale de la Taxe de Douane, à leur abrogation définitive. Tant sur les médicaments que sur les machines industrielles, tant sur les intrants et les réactifs, des labos et des hospices, civils et militaires, sur toutes les machines qui permettent d’explorer les maladies et de les traiter, qu’elles soient légères, graves ou handicapantes !
Les chercheurs, imbus d’une religieuse gloriole, que la science atavique, dans sa grandeur cerne d’une sacralité à crédit, diraient que c’est une honte de parler de la médecine comme d’un art ! Les concepts religieux n’en font pas un mystère, mais y donnent foi plus que dans les talismans. Les femmes en font une cuisine interne, quand les politiques se morfondent sur le trou béant où les plonge avec âpreté la Sécu ! N‘empêche que la médecine, bonne ou mauvaise, selon ceux qui l’administrent ou la reçoivent, a un prix ! Notions matérielles, galvaudée pas ses détracteurs, mais cruelle et cynique pour les malades, graves ou légers, sans sensiblerie ni aucune ni compassion superflue ! Ne serait que pour parler du coût, des langueurs et des difficultés des études ! Ne serait-ce que les coûts rendus accrus par l’achat du matériel, des instruments, des machines, des réactifs, qui sont à la base de la pratique et des soins. Ainsi pour le malade tous les frais ne se résument pas au seul fait de l’achat du médicament ! Il y a un mot pour exprimer cette plainte : la souffrance, qui est synonyme de la fastidieuse, longue et stressante quête de son soulagement. Cesser de souffrir pour travailler et profiter dignement de la vie, telle est l’INDH de chacun.
Le magistère qui nous fait office de boulot, cette gloriole qui a perdu de son fantasme édulcoré d’antan, contrit de concurrences déloyales et d’intrusions diverses, contraint le médecin à une intimité, professionnelle, serrée avec le malade ! Cette proximité et la raison de cette sympathie sont à l’origine du transfert des problèmes inhérents à l’accès aux soins sur le médecin ! C'est dire que nous sommes, nous les médecins, fiers disciples d’Hippocrate et de nos sages les plus anciens, viscéralement touchés par tout ce qui nuit à nos patients. Autant que leurs familles, sinon plus informés encore, de la profondeur des dols qu’ils supportent, parfois en les ignorant ! C’est dire aussi que l’impact du prix des soins est la condition sine qua non du maintient de la vie ! Dire «la vie », pour parler de la « maladie », c’est aussi une façon de parler de la mort, et de montrer le rôle de la « santé » dans le maintient de cette « vie », unique et non renouvelable, pour celui qui souffre ! Malgré les crédos des patients et leurs espérances !
Est-il utile de rappeler ces banalités ? Ces « mièvreries », que dépassent les gens nantis, ceux qui ont assez de lucre et d’insouciance, d’orgueil, d’oublis ou de distance, spatiotemporelle, entre leurs beaux quartiers et les couches défavorisées ? Est-il utile de rappeler les dures contraintes des médecins face à l’indigence des moyens où vit la majorité d’un peuple consumé qui les consulte ? Est-il utile de rappeler aux gestionnaires les contraintes-leurs ? Est-ce une offense que de vouloir changer les lois, quand elles sont injustes et implacables ?
Notre inconscience collective, annihilée ou blasée, par la chape des silences respectueux ou coupables, se complait dans l’habitude passée et le laxisme actuel. Le laisser-aller, qui nous fige, laisse augmenter la facture des soins pour le sujet malade. La peur laisse ainsi bien du monde indifférent ! Les chercheurs plongés sur leurs oculaires, les enseignants occupés à plein temps, les cadres qui régissent les textes, restent ensemble et chacun dans ses arcanes, si ce n’est dans leurs tours d’ivoire. La pudeur des malades qui leur sont confiés, pour ne pas dire leur crainte et leur ignorance, ne les poussent guère au réveil !
Sommes-nous inhibés ? Qui plus est, Partis Politiques et Société Civile, des religieux aux séculiers, et jusqu’à présent, semblent paumés sur ce registre aussi ! Sauf cette exception que je salue ! Celle de la récente diminution des prix de certains médicaments. Même si elle n’est parfois que symbolique! Les décideurs, jusqu’à présent, quels que soient leurs programmes, libéraux ou socialistes, économistes et financiers, ne peuvent pas faire l’autocritique des budgets restreints qui leur sont alloués, par les Finances Publiques. Le Premier trésorier du royaume ne peut pas, de lui-même, soustraire de ses rentes une rubrique qui rapporte, sans la changer par d’autres revenus. Il faut donc l’éclairer et le lui demander ! Messieurs les ministres réveillez-vous ! Nous requérons plus de civisme citoyen de votre part et plus d’engagements civique dans votre future Loi des Finances. Qui osera le premier parmi vous, ouvrir cette nouvelle étape, cette réforme révolutionnaire humaniste, cet autre travail herculéen ?
Appel. Et c’est avec espoirs et gratitude, que ces mots aspirent à La Plus Haute des sollicitudes ! Un secours, une grâce qui n’est pas loin des bontés traditionnelles de nos bons et illustres rois ! Une faveur, qui ressemble à un acte de vérité, à un fait de justice, tiré de nos préceptes religieux et de nos convictions sociales. Un geste de noblesse et d’amour, qui puisse éveiller des vœux que l’on sait inextinguibles !
Sauf que maintenant, ministres et conseillers, reconnaissent et que les malades savent qu’il est injuste, illégal, inique et malsain de faire payer aux gens leurs maladies et de les punir un peu plus, par des taxations sur les médicaments qu’ils se doivent prendre ! Question de vie ou de mort ! Quand ils peuvent les acheter ! En vérité cet arbitraire, cette incurie subversive, pousse à la conscience du drame. La conscience du fait est prégnante chez tous les marocains ! Ces taxes, cette pénalisation sont ressentie comme une véritable exaction, une punition collective, dans ce qui ressemble à une tutelle coloniale ! Une prédation tragique et une colonisation que notre indépendance des colons n’a pas encore libérées ! En contrepartie elle sensibilise et échaude les citoyens, responsables et administrés. Elle doit éveiller en eux un réflexe salvateur et identitaire, la solidarité ! Concept, fait de dignité retrouvée et de liberté, tel que assumé avec exemplarité et passion par Le plus aimé des Marocains, Le Roi. Notre souverain qui régit et qui inculque les nouveaux concepts de droit et de devoirs, à commencer par ceux de l’Etat, de ses Cadres et de leurs succès et de leurs obligations!
Nous sollicitons ainsi une réforme régalienne, une décision politique souveraine, qui provienne des Haut Lieux, afin de remédier à cette plaie nationale, qui dépasse les simples décideurs et les gouvernants, élus ou passants. Nous en attendons, cette grâce illustre, intelligente et innovante. Nous espérons vivement qu’une décision, en émane, afin de reformater le fisc dans ses rapports avec le secteur des soins et celui des médicaments. « La santé est une question existentielle vitale, car la santé est ce qui retient le corps à son âme. Elle nécessite un traitement spirituel, royal, qui dépasse celui de la simple intelligence des personnes. » In Mme Student.
ASSOCIATION DES AMIS DES MYASTHÉNIQUES DU MAROC CENTRE DE RÉFÉRENCE DES MALADIES NEUROMUSCULAIRES
Je me sens tellement seule, si seule dit-elle, Que lorsque je me parle, j’entends l’écho.
De quoi est fait le vent qui souffle ? De quoi sont faites les flammes qui brûlent, Et ce feu que tu m’envoies, ardemment ?
De quoi est fait cet esprit, que tu ignores ? De quoi sont faits mon âme et mon ego ? Et ces larmes, que tu ne tu ne vois même pas Couler de mon cœur, le noyant de chagrins ?
Quand tu ris, c’est quelle langue que tu sors ? Et quand tu souris, c’est en quels mots? Va ! Et quels sentiments lire sur tes lèvres, déjà ?
Ces chairs, ces organes et ces viscères, Ces esclaves dociles que tes fils rallongent, Reliant les nerfs à ta demi-sphère de graisses…
Ce cerveau, qui chicane sous le chapeau, N’est-ce pas toi ? N’est-ce pas lui qui te gouverne, Pour prétendre être mon seul amant ?
Et qui pleure les morsures et les joies ? Toutes ces hormones et ces chromosomes, Ces enzymes, ces particules, ces molécules, ma foi !
Si c’est à toi, c’est Lui seul qui les a faits ! Les tiens et ceux dont vivent les vivants. Alors que tu veux les toucher et les enlacer, Les vois-tu agir et multiplier le temps ?
Les sens-tu zapper, ces snipers et ces terroristes ? La main qui frappe ou salue, la langue qui insulte, La dent qui mord, la peau qui sépare les gens ! Alors que tu veux, ému, les embrasser gentiment ?
Toi, le zombi receleur, le criminel, le malfrat, Pollueur, menteur et hypocrite tueur, Toi, mon frère de misère et ma copie, Le sans toit ni foi, que je veux protéger !
J’ai vu une peinture de façade dessiner En calligraphie un code, un relief en 3D. Les gestes sanscrits, les cursives afghanes, Louent le Créateur sur ce manuscrit secret.
L’araucaria, sur la portée de ses branches, Aligne ‘’la ilaha ila Allah’’, il n’y a qu’un dieu, Dans le sens des feuilles qui les tracent, En scandant ses litanies : viens à Moi !
Tu voies écrire louanges, amours et dignité, Espoir et justice en cet ‘’X’’ que tu admires, Pour sa création, Le remerciant pour la vie…
L’existence, la mémoire et la conscience, Pour tout qu’Il a fait, le cosmos et les galaxies, Avec toi, l’Humain, la poussière en premier !
Je m’égare, sans y trouver de repères, A Te chercher dans l’univers, vainement. J’ai besoin de Te voir exister pour le clamer, Je sens Ta présence, Tu trônes omniprésent.
Dr Idrissi My Ahmed Kénitra, le 22 Juillet 2016
Dernière édition par My Ahmed le Dim 24 Juil 2016 - 12:01, édité 1 fois
Henri Sitemestre technicien
Nombre de messages : 3107 Age : 73 Quelle est ta Maladie ? : Cancer Médullaire Date d'inscription : 04/08/2005
Sujet: Re: Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED Sam 23 Juil 2016 - 22:58
Très joli. Merci
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
Nombre de messages : 8647 Age : 80 Quelle est ta Maladie ? : Médecin Date d'inscription : 28/07/2005
Sujet: Re: Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED Mar 23 Aoû 2016 - 16:19
J'ai donné lecture du poème brodé sur ses mots à OUM KALTHOUM , ce jour de rentrée pour elle.
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
Nombre de messages : 8647 Age : 80 Quelle est ta Maladie ? : Médecin Date d'inscription : 28/07/2005
Sujet: ADAM IDRISSI 26 10 2016 Jeu 27 Oct 2016 - 10:50
Merci donc au cousin Sidi Jaouad Idrissi Oudghiri qui nous aide principalement à l'AAMM Nous voyons , ici sur la photo de mon petit-fils ADAM , son père à Jaouad ( qui est mon oncle Haj Mohamed Oudghiri en compagnie du mien My Othmane )
ADAM IDRISSI 26 10 2016
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
Nombre de messages : 8647 Age : 80 Quelle est ta Maladie ? : Médecin Date d'inscription : 28/07/2005
Il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette, que je n’en dors pas !
A tous les tabagiques du monde !
A tous les tabagiques de la terre ! D’entrée, dans cette lettre je te souhaite une délivrance de cette humiliante assuétude, mon fils, et une longue et meilleure vie aussi. Et que Dieu te protège et te garde la santé, face à cette morbide esclavagiste, la cigarette ! Comme vont mes conseils aux lecteurs tabagiques dépendants. Ceux, qui jeunes ou mûrs, succombent, piégés par l’accoutumance impérieuse à cette mauvaise herbe, le tabac ! Mauvaise, sauf pour ceux qui s’en enrichissent évidemment.
Cette pollution interne, ce toxique, ce poison, ce déchet qui nous brûle notre santé de l’intérieur et notre propre climat a besoin d’une Cop à lui tout seul. Une semaine mondiale et régulière, dans toutes les capitales du monde pour sensibiliser plus encore les fumeurs, aux méfaits du tabac.
Oui Mondoc, il y a Adam que tu aimes. Je ne parle pas de ton ancêtre humain, argileux simiesque et post reptilien ! Je parle ainsi de tous les enfants à leurs pères fumeurs. D’autant plus que les enfants en famille ou dans la rue, les enfants du divorce, social ou familial, allons y tout net, sont tout comme les victimes des guerres.
Ce sont des orphelins de guerres ! Livrés à la cour et à ses rues adjacentes, là dans sur ces esplanades, où ne manque que l’armée de Sion, sans surveillance aucune ni interdits, ces abattoirs, des champs de guerre, avoisinent sans surveillance les abords des lycées et écoles. C’est là, que sont infiltrés ces les dealers, les toxicomanes, terroristes et mercenaires dans l’œuf, que commencent les premières drogues et l’initiation à faire bonne école.
Ces jeunes sont de futurs handicapés sociaux, sauf miracle ! Ce n’est pas un enseignement public que l’on veut rendre payant, dans un pays en voie de développement démocratique, pour le massacrer plus encore, par la voix d’un devenu célèbre prof de droit, ni des instits que l’on pénalise, ni encore cet enseignement parallèle et terriblement onéreux qui les délivreront ou les protègeront de la menace toxique qui sert de préambule à ce qui est pire encore. Fumeur, tu connais les difficultés des tiens, comme moi et pas assez je pense, les miennes ! Les primates se singent et se copient. Demain ton fils pour lequel tu représentes un modèle, voudra fumer, comme toi, pour te ressembler.
Tu connais ses difficultés, sensible que tu es, hypersensible qu’il est ! Non seulement comme père, mais aussi en tant que médecin, ou toi Lecteur, en tant que commerçant, artisan, fonctionnaire ou agriculteur ! Tu as ses diagnostics en main ! Ses problèmes de santé, d’évolution physique, ses peines scolaires, ses troubles d’expression, tu les lui sais. Pas la peine de baragouiner ou de bégayer plus sur son émotivité ni sur son agitation ! Il a besoin d’un psychologue et de soutien scolaire, car tu es loin ou occupé. Qui plus est, ce n’est pas ton boulot d’être un enseignant ou un pédagogue !
Tu te saignes, pour lui, malgré les aides pointues que tu reçois ! On connaît tes difficultés, outre celles dues à ton éloignement de lui, comme de nous aussi. Tu sais que tous, nous nous sacrifions d’une manière ou d’une autre pour nos enfants et nos petits enfants ! Pas seulement dans nos pays, c’est valable pour tous les êtres. Nous aimerions laisser à notre pays et à notre famille, une bonne descendance, les meilleurs concitoyens possibles, afin de donner longue vie à nos souvenirs, à nos noms de familles et de continuer à porter leur flambeau. Si ce n’est son génome son petit ou grand héritage !
Et c’est un capital pour eux-mêmes et pour leurs égos, pour leur personnalité, c’est évident. Des individus compétents et en bonne santé quel chef de maison ou d’état refuserait pour les siens tout ça ? Une bonne santé physique et des prouesses mentales, des citoyens heureux et cultivées, riches sur tous les plans. Que le Cesse cesse ses billevesées, monsieur le Conseiller, et qu’il respecte comme la religion le reste dans ce pays, la gratuité de l’enseignement !
Tout père pense ceci : C’est pour cela, et sans en avoir conscience, qu’on ne calcule rien pour vous. Tous les parents sont naturellement comme ça. Si on est aux petits soins pour toi, ou disons-le carrément, si on se saigne depuis longtemps, si tu es choyé, c’est pour te faciliter la vie et ses quelques dépassements. Le dépassement, oui, de toutes ces entraves que tu traînes et colportes et qui jonchent, hélas nos consciences et ton chemin.
Il ajouterait : On pourrait encore faire bien des choses pour toi et pour ton jeune enfant, si Dieu nous prête vie et plus de moyens encore ! On veut, pour toi et pour lui, qui est si innocent, vous sauver de cette impasse et de ses labyrinthes imméritées. Quels parents ne se sacrifient pas autant pour les leurs ? Comme d’autres familles marocaines, nous sommes comme ça ! Des primates aux félins, c’est inhérent à tous les êtres de défendre les leurs et de pourvoir à leur descendants.
Qu’est-ce qui motive tant d’altruisme ? La sensiblerie ou la simple parenté ? La neuropsychologie, la génétique et ses hormones ? Je l’ignore, si tu me lis, Docteur, il faudrait que tu me cherches ça ! Monsieur le professeur, il ne subsiste en moi, comme de tout père de famille, que l’amour instinctif de la vie et de sa bonne transmission. C’est à dire du moi de chacun, de moi, de lui, appelons-le Adam, Nour, Othmane, Ahmed ou Djo. Et c’est valable partout dans le monde, pour chaque couple, pour chaque famille, même s’ils ne se le disent pas clairement. C’est spontané, n’est-ce pas ? La cigarette allume tant de monde autour d’elle !
Mon cher maître, nous étions tes étudiants, tu nous avais dit ceci. C’est de toi que se transmet le destin, la génétique de l’espèce humaine, sans rancune, pour les défaillances collatérales et les espèces disparues. J’en parle sans complexe et avec bonhomie, puisque j’aime la vie. Je la respecte en tant qu’humain et en tant que médecin. Et c’est pour cela que je soigne. C’est pour ça que je respecte la vie. Celles de toutes les espèces vivantes y comprises celles des plantes que j’adore…Ou celle des insectes, chez lesquels je retrouve, épaté et ahuri, le miracle de la création, la grandeur du Créateur, Dieu !
Mon cher doyen tu avais ajouté ceci : La vie c’est la santé et c’est ta santé ! En nous formant pour la société, à la Fac de Rabat, tu nous ajoutais, en parlant à tout un chacun, dès ton entrée dans cet amphi Avicenne, sur les murs duquel il était écrit, ‘’interdit de fumer’’, mais qui puait parfois le tabac : Je t’interpelle pour t’arrêter de fumer !
Mon client, toi qui me consulte pour ta santé, je te parle comme à mon fils. Toute cette dissertation et ces souvenirs apocryphes, tout ce ‘’remue-méninges’’ tournent autour de la fumée toxique qui rend malades les artères et les poumons ! Je sais que ça te rend nerveux, tous ces conseils que je t’ai souvent prodigués et répétés ! Au point de mal sentir et mal me répondre, à chaque fois que je te demande de cesser de fumer. Tu te piques de souhaits pieux ou que tu t’enrages, visiblement, ne pouvant te débarrasser de ce biberon Cet ersatz de tranquillisant pour toi, qui néanmoins n’en est pas un !
Tu as le sentiment que fumer, te calme et te soulage. Mais, ce n’est qu’une impression. Alors que le fait crucial est que moi, je crains pour toi que ça ne te ronge. Oui, j’ai vu un tas de gens passer…Ayant fumé avant toi et cessé dès que l’information scientifique a conclu de la nocivité du tabac, je veux que tu sortes du piège de la multinationale impérialiste indemne ! Tu te rappelles, on te l’avait dit, que sur un pari, mon père et moi, avions fait le sermon de nous arrêter de fumer, net, dès cet instant. Il a tenu parole, l’ancien maâlem menuisier ! Comme moi, tu en es témoin, n’est-ce pas ?
Pour que tu cesses de fumer, et que toi aussi lecteur, tu y penses, tant qu’on y est, lisons ceci ! Je ne te donne pas de conseils, je ne t’en veux pas. Qui plus est, je te comprends ! Je ne te commande pas non plus, car plus que moi, tu n’en ignores pas les risques ! Tu sais la dérive de l’addiction, celle suivie comme un rite (ou un calvaire) et qui supportée, affaiblit ta volonté même envers d’autres paris et situations. La personne devient otage asservi et docile. Un esclave, qui perds de sa maturité et de sa virile autorité, et ce sur sa propre personnalité. Par cet engouement où tu es piégé, tu laisses à la cigarette t’apprendre à supporter plus de misères que l’addiction au tabac, elle-même.
J’aurais pu parler du cas des gens qui nous lisent. Ta mère ou ton père Lecteur, comme moi, nous sommes vieux et malades. Qui peut donc s’occuper de ton fils ? Si tu n’es pas là, déjà ! Tu es pris par ton travail éloigné, tu mets des mois avant de venir le voir ? Et même si tu le voyais tous les jours, arrête donc de fumer, mon gars ! Enseigne-lui le courage, l’amour de la santé et celui de la vie ! Donne-lui vaillamment, le sens du défi, vas-y !
Toi qui es loin, si tu tombes malade, qui s’occupera de lui dis ? Tu le sens, tu les sais déjà, avec les affections banales. Que faire, si c’est pire que ça ? Et par Dieu, tout puissant, je ne veux pas penser au pire. Cette tare, mille fois conspuée, cette addiction, ce danger affirmé par ceux-là mêmes qui produisent les cigarettes, est une véritable malédiction.
Je souhaite et espère pour toi, pour nous, la clémence de Dieu, afin qu’il te donne le courage de suspendre et de supprimer définitivement l’usage du tabac. Dis-le aussi à tes anciens copains de classe qui n’ont pas encore cessé de fumer. Ali, Student et Laudy ! Fumer est un acte un cérémonial, un pseudo défouloir, un foutoir qui t’aliène au plus haut point que tu penses y trouver, dans l’acte de fumer, le moyen, le tuteur pour supporter le stress et les problèmes !
Et, je pense là, comme toi, à l’usage d’autres dérivatifs, des palliatifs oraux et non sucrés, pour dribler cette affliction. Pas uniquement la bouffe et les sucreries ! Tu es médecin ou malade et tu sais ce que ça génère aussi ! Des actes d’une autre nature, d’autres rituels momentanés, oraux, capables de te dévier du tabac, et de te le faire oublier. Des succédanés de remèdes, capables de t’en dissuader. D’autres conduites, tel l’usage du banal chewing-gum.
Le sport, la gym sinon la marche seulement ! La promenade, la lecture, celles des livres et de la presse papier, plus que sur le portable, peuvent t’aider, je pense, intensément. La lecture du Coran, de sa traduction, celle des autres livres saints et même des romans ! En plus de la prière à laquelle, Dieu merci, tu t’astreins depuis ta propédeutique. Ce sont aussi des remèdes pour pallier à la cigarette et pour te la faire oublier aussi ! Oui, car il y a toi et ta satanée addiction à la cigarette ! Que je n’en dors pas ! Et tous les fumeurs, tous les patients, sont comme mes fils maintenant que je suis vieux médecin. A bon entendeur et aux lecteurs, salut également !
Nombre de messages : 8647 Age : 80 Quelle est ta Maladie ? : Médecin Date d'inscription : 28/07/2005
Sujet: Le cas du chaos La résurrection de Mme Student et de My Othmane. Lun 6 Mar 2017 - 16:42
Le cas du chaos
Une nouvelle de science-fiction et de frictions avec le réel. Une âme vient de partir…
PAIX A LALLA FATMA !
Non, il ne s’agit pas de retrouvailles au sens propre ou du bercail ! C’est une revenante, quoiqu’hypothétique,qui revient refaire la destinée bâclée deMy Othmane. Oui l’artisan ébéniste de tant de mosquées est bien mort. Afin de lui éviter les affres et les hasards du destin post-mortem, lors du Jugement Dernier, Mme Student ressuscite en premier afin de l’aider. C’est une exception ! Ne pensez pas en profiter si vous avez de l’argent. Faites-vous congeler, puis reprendre par un esthéticien, le moment venu. La conscience et les services de Mme Student ne sont pas achetables. Loin d’elle les micmacs universels de prébende, de népotisme ou de corruption. Même si vous êtes Crésus, le Pape ou l’Empereur, on ne vous renaît pas. C’est tant mieux pour l’académie, le gouvernent bancal et le parlement momifié !
C’est donc pour Mme Student et son esprit réincorporé, un autre pèlerinage sur cette terre. Connait-elle d’autres et y a-t-elle ses entrées ? Une mission mystique nouvelle pour la sainte dame, mademoiselle Laure Student, nous est relatée ici. Paragraphe par paragraphe, selon la méthode usitée dans ses Chroniques différées. Un livre qui ne sortira jamais sur papier. Question de préserver les forêts et l’oxygène de cette boule de terre !
Voici donc un homme simple de son état, un bougnoule, un aborigène, qui fait la nique aux puissants de ce monde, et qui seul, fait les faveurs du ciel pour renaître afin de parachever son deal ! La métempsychose, ce n’est pas pour les chiens…seuls ! Ou pour les vaches ‘’iniquement’’ !
On rebat les cartes, comme si rien n’était fait de grave lors des cycles précédents et hop, il ressort de son trou, frais et dispos, dans le meilleur état possible ! Une variante du destin qui permet aux orientaux de se refaire et de se rénover en ressuscitant. Une réincarnation, une résurrection, malgré le contenu des crédos locaux et des rites qui ont cours dans cette région. En cette terra nucléus africaine, origine de l’espèce humaine, à peine défrichée des sa nudité et de ses longs poils dermiques. Une aire si éloignée des Indes et de ses rites mystiques, là où l’on sait que c’est possible de renaître et où l’on croit que c’est la seule façon de purifier son âme et de laver son karma.
STANCES ET RELIQUATS
Il fantasmait en pensant : « J’ai souhaité une longue vie sans tare ni maladie pour adorer le seigneur et une fois parti, je le veux, sans douleurs, devenir un ange aussitôt. Et, immédiatement faire de la musique et voler des ailes au lieu de braver les arbres et de taillader les planches. Je n’ai besoin ni de vins ni de fruits ni de femmes de compagnie, j’en ai assez eu là déjà. Leurs photos sont dans mon placard ! Je veux juste le connaître, le bon Dieu, je suis libre de mes vœux ! Et je veux éternellement l’adorer, moi qui l’admire ! L’argile revient à la terre. Moi je veux de l’air, du ciel et un doigt pour y écrire toute la vie, afin de décorer d’arabesques le paradis et d’y sculpter ce que j’ai à dire »
Le menuisier et maâlem de Tayeb Laalaj, qui reçoit la visite de Mme Student est ébahi. Son corps git dans la tombe de cet espace de la Cité où trois cimetières, chacun pour une religion, cohabitent dans la paix. Aucune ne jette l’autre à la mer ni nettoie l’autre de ses terres ! Une esplanade œcuménique qui donne sur l’Au-delà. Vous pouvez venir le constater de vous-même ! Je ne raconte pas de bobards. Et c’est là que Lalla Fatma va retrouver son époux légitime…On va en parler plus loin, ici-bas, dans ce texte.
Pas si loin du Sebou. Pas si loin de cette Prison Centrale où des résistants, révoltés ou des révolutionnaires, ont payé de leurs libertés et de leur temps, afin de devenir des hommes célèbres et des citoyens. Assagis ou assujettis, réalistes et exemplaires.
Faut-il le réveiller dans l’état où il fut et le lever de son lit de terre ? Qui recollera sa mémoire et son âme, sa personnalité, ses souvenirs partis en morceaux ? Qui lui donnera des forces pour remonter la scène, pour tailler de nouvelles planches, d’autres rôles, d’autres meubles, d’autres actes et missions encore ? Lui, le banal menuisier de Fès-Jdid, si près du palais royal et du célèbre Mellah aux bijoutiers juifs et de ces nombreuses mosquées. Et de la mahya et autres petits vins et liqueurs alambiquées de Sefrou.
Qui retrouvera-t-il comme partenaires, pour rejouer ses rôles et refaire en mieux sa vie ? Faut-il repasser par sa jeunesse ou la redémarrer jeune enfant ? Orphelin de père, il devait travailler comme apprenti commerçant en Médina, puis ouvrier en ville nouvelle indigène, en passant par la Makina royale de Moulay Hassan. Un bastion devenu plus célèbre encore depuis qu’on y chante chaque année, au festival de Fès, très religieusement ! Si jeune et trimer pour ses plus jeunes sœurs et son dauphin de frère ? Oui, c’est une noble mission que l’on se rappelle ! Va-t-il se tromper encore de car, comme lors de cette virée de Moulay Yacoub ? Ou réussir mieux et plus dans cette nouvelle fiction ? Afin d’en faire un film, pour le bénéfice de l’humanité, faut-il appeler Arnold Schwarzenegger ? Le célèbre acteur et metteur en scène, maintenant qu’il s’est libéré des débats de Donald Trump, en lâchant la crinière léonine sur le reste du zoo.
AUTODERISION
Je suis Sisse Douze, une fusée qui tel un cylindre effilé, couronnée d’un casque hémisphérique, fendu veut conquérir le monde du bas. Dante, le monsieur de l’Enfer, n’est pas loin ! Je sors du ventre pour vivre dans mon berceau. Un linceul enfilé dans un cercueil, dans un sépulcre qui est déposé là, depuis un moment. L’éternité ça passe vite quand on est anesthésié ! Etalé dans une tombe oubliée, jeté comme une serviette, usée et anonyme dans un caveau qui appartint aux ancêtres venus comme refugiés, du Levant. Un cimetière en ruines, couvert de forêts rasées. Je m’imaginais avoir tellement de forces dans ce crâne et autant de volonté. Celle de conquérir l’espace et sa matrice et de maîtriser l’art d’aimer, comme un aède sa chanson. La façon de pénétrer les cœurs et de dominer les esprits, comme serpent, comme un train dans son tunnel, ce fut vrai, il y a longtemps. Tel un orfèvre, adoucir l’humeur des dames et les sculpter, c’était un fantasme et un vrai ravissement. Et en poète de la lyre, exprimer l’homme sur ces cordes et multiplier ses fans ! Ne vous inquiéter pas, c’est symbolique ! Je délivre un secret pourtant.
MONTE SUR SES GONGS.
C’est comme un minaret érigé sur une tombe ou au-dessus d’une plateforme parolière, ou pétrolière, cent derricks en face de cent hôtels. Bel investissement pour l’avenir, n’est-ce pas Sidna ! Mais, où sont mes millions, Seigneur ? Moi, tel un inventeur, je ne vends que les idées ! Les actes, je vous les loue et vous les rends.
Mille et une églises surgissant des fondations d’une synagogue. C’est la Bible que toutes les religions héritent. C’est une confusion des sens et une fonte de l’intelligence. N’est-ce pas Mme Student ? Toi qui m’écoutes et qui transmets mes propos sur le Net, déjà ! Cet édifice fantasque est l’ultime complémentarité qui dépasse les rixes entre les idiots, les mésententes entre les bâtards et leurs imbéciles de clans ! Le défi pacifique contre les guerres de religions et des idéologies, la fin des guerres de civilisation ! Inter galactiques ? L’escrime entre les diables et les anges avec comme arbitres, des Hommes ! Des blancs de Hollande, avec à leur tête Guelder qui veut fermer les aires de prière, les mosquées, et interdire le Coran !
On ignore les variétés, les autres types êtres, créés par le bon Dieu…Il y a tellement de place à occuper dans la Voie Lactée et sur les autres dimensions, extraspatiales, que l’on peut supposer, même si on ne les connaît pas ! Qui vous dit que l’univers est unique et qu’il n’y en a pas sept comme celui-ci ? Il y a tellement de places, disais-je, pour tous, qu’il est dément de se bagarrer, à l’ombre du même Dieu. Il ne doit pas aimer ça ! Sauf que ce n’est pas si simple de dire qu’il y a de la place pour tous ! Et que ce n’est qu’une formule didactique, à l’instar de celles qui laissent dire aux pauvres et aux moins nantis ‘’ Il y a de la place dans les cœurs ’’. ‘’Lequel demandera-t-on, en leur disant : ‘’ Mais allez-y dans ces cœurs ‘’!
MADAME FADMA
Elle est partie, ma grande voisine ! J’ai récité, ma main sur son front, quelques versets du Coran. Je lui ai recouvert le visage pour aller rédiger, plus loin, son attestation de décès. En sortant, je vois des tréteaux blancs qui vont supporter la planche de bois sur laquelle elle recevra son ultime lavement. Là, non loin de la salle de bain où il y a quelques mois, elle avait vomi tant et tant de sang. J’ai signé son constat de décès au salon, là où elle avait fêté les mariages de ses enfants, du vivant de son mari. Elle a demandé à retourner chez elle, après un alitement de 4 mois en réanimation. Et elle est partie un jour après son transfert. Elle laisse ce grand jardin aux colombes et aux fleurs de printemps. Adieu ! Si tu voies Khity et Lalla, passe-leur le bonjour.
Bien d’autres petits actes emplissent la vie de chacun. Mais, je n’ai pas pu travailler ce samedi-là. Courbatu, désœuvré, je n’ai pas fait mon devoir de simple connaissance ni celui de voisin en ne revenant pas présenter mes condoléances, à la famille qui s’est rassemblé pour la cérémonie de deuil. Choqué par la mort, par la disparition de cette bonne personne.
Plusieurs nuit d’insomnies précédentes, réunions tardives avant-hier, veillée mortuaire hier soir et écoute assourdissante de psalmodies. Néanmoins utiles, qui me rappelait les stances de chaque vendredi chez mon grand-père, soufi et derqaoui à la fois, Lafquih Lyazghi. Utile et profitable par cette double invocation de miséricorde à mon endroit par les fqihs qui sont venus psalmodier et déclamer le Coran ! Et puis, il a tellement plu que je suis fatigué, à dormir assis, devant cet écran d’ordinateur, d’où je vous parle…
C’est surtout parce que je suis démoralisé de les voir partir ainsi, Belkacem, Khalil, le maâlem Sefrioui, le ministre Boucetta, les fugitifs, les noyés, les refugiés, les asphyxiés et les éclatés ! Ces parents, ces amis, ces personnes que vous connaissez qui vous laissent seuls. Ces voisins et ces patients. Les pièces comme des jetons sautent de l’échiquier, un à un ! Des grains de sable que le vent souffle et qui ne vont plus compter…Que dans la mémoire de leurs enfants ou de leurs rares amis. Les plus âgés étant déjà partis, dégommés ou déménagés. Et tant d’autres…attendent, divertis ou conscients !
REFRAINS ET RENGAINES ERRONES
Tardivement, la télé relate ces millions d’exilés, ces centaines de milliers de morts. Des arabes, des musulmans et des africains, encore et encore. Des fugitifs, errant dans leurs restes de pays en guerre, par la faute des grandes puissances, amies ou ennemies, qu’elles furent. On y essaie des armes, on justifie leurs achats et leurs ventes. Agitateurs et manipulateurs, des états-escrocs, boursicoteurs de guerres, envahisseurs, pilleurs et saccageurs, y font leurs abattoirs. Les pires espèces de riches, de démocrates et d’impérialistes inhumains. Pardon pour le pléonasme.
Dans le froid et sous la pluie, les habits plus que mouillés, en loques déchirées, ils errent ! Je vois, je sens leurs drames et mon impuissance. La vôtre aussi, Lecteurs ! Leurs peurs et leur faim me sautent au cou et m’étranglent. Quoi faire ? C’est le même état que vivent les peuples décolonisés de cette large région qui fait le bonheur des infos et leur matière ! C’est le sort de beaucoup de pays ! Leurs tragiques détresses sont travesties par d’autres valeurs, au profit de leurs adversaires et vrais ennemis, cachés derrière la scène.
Leurs terreurs, masquées, trahies, font office de culture pour d’aucuns ! Un plaisir, un ravissement naturel ! Cela renforce et défend leur immunité, leur politique, leurs unions bellicistes et leurs belles identités. Cela raffermit leurs incessants guerroiements, face aux drames que les militants dévoyés, devenus des extrémistes, allument de par leurs actes terroristes ! Crimes contreproductifs et odieux ! Confusions perfides de la détresse et de l’usage de celle-ci comme ferment en politique, comme dans la haute finance. La peur entretient les affaires.
Ou trouver un sens à cette humanité dévoyée et factice ? Déplorables faussaires dont se vantent les états les plus riches. Ceux-là qui s’estiment être les plus avancés techniquement, les meilleurs en terme de libertés, de civilisation. Ces parangons de démocraties exemplaristes, ces hautes cultures droit-de-l’hommistes. Peu importe qu’ils soient souvent libertaires et laïques ! Grand bien leur fasse !
Fuyant les carnages, les horreurs, la famine et les maladies, affamés sous la pluie et dans le froid, à pied, les hordes fuient le chaos. Bombes au phosphore, gaz toxiques asphyxiants, tuent en masse vos frères et les pourchassent jusqu’en enfer. C’est le pétrole du Moyen-Orient qui les brûle, mais pas tout seul !
Otages ou fugitifs, rescapés pour le moment, ils laissent derrière-eux des corps, étendus, qui livrés au soleil, qui aux vents. Repues, les bêtes qui n’ont pas fui, se rassasieront de ceux qui ont échappé à la mitraille, aux fosses communes et aux explosions. Debout dans leurs linceuls, malades et en haillons, courbés et hagards, ils marchent, entre la terre qu’ils fuient et la mort qui les rattrape. La souffrance qu’ils endurent et les haines qu’ils inspirent aux gens-bien endurcissent les cœurs de ceux qui n’ont rien compris.
LE DIVERTISSEMENT
Qui sommes-nous ? Que sommes-nous ? Oublions ces questions sans réponses ! Vivons la vie qui nous est donnée sans y penser. Sans nous connaître, nous et notre corps. Cette machine, ce robot qui se répare seul et qui fonctionne, même quand nous dormons ! Et qui un moment s’arrête…Oui, le problème qui nous importe aujourd’hui est là !
Dès lors, oublions ces questionnements farfelus et occupons-nous à jouir et à nous divertir. Le divertissement est défini comme étant une activité qui permet aux gens d'occuper leur temps en s'amusant afin de se détourner des préoccupations moins jouissives.
La vie c’est une plaisanterie ! La vie, par sa densité et sa durée, une futilité, un leurre, si courte qu’on se doit d’utiliser à fond les rares instants de conscience et de présence par ici sur terre. Est-ce un but ou un jeu ? Est-ce utile et à qui ? Qu’est-ce qu’il en restera, qu’on en profite ou pas de cette vie durant ? Longtemps ou pendant un court instant, elle échappe en gommant celui ou celle qu’elle animait…L’occupation, les divertissements, le travail, sont un palliatif, un largage, un remède contre l’ennui et les questionnements, pour passer le temps, sans y réfléchir.
Amusements, détente, les joies sont le placebo de l’oubli ! Un masque, un isolant qui empêche de se poser les questions ! La vie, son stress existentiel profond, sont éludés ? Son but, son utilité ! On n’y pense pas. Le sens de la vie, par-delà celle-ci et avant ! Qu’en dire pendant que la personne existe et que sa mémoire et ses sens palpitent de désirs de sens et de vie ? Plaisirs des sens et vanité des biens, opulence, emplissent nos sentiments de désirs et de satisfactions comme notre apparence…Pas plus je crois.
PARADOXES
Egos boursouflés, cupides, fainéants, infantiles, stupides ! Le mal est inhérent à cette machine admirable et exceptionnelle, souvent mal utilisée, de notre vivant.
Par-delà les haies vertes et les clôtures végétales ou en ciment, qui nous isolent et nous séparent, un à un les voisins, simples, riches ou anciens, sautent la barricade pour faire dans le finish, une escapade !
Une autre donc est partie ce matin, délivrée d’un corps lésé qui se faisait ancien. Un corps usé qui a trop souffert, malgré les amours qu’elle a donnés et les soins attentifs et louables qu’elle a reçus des siens ! Et ces attentions respectueuses qu’en réponse, Lalla Fatma de son nom, savait les recevoir, elle était la gentillesse-même et le grand cœur, et la bonté, mais aussi l’écoute et la discrétion.
Hier, fort ou puissant, angélique ou abject et ignoble, aujourd’hui à moitié détruit, débilité et débile, la mémoire détraquée, qui peut se vanter de persister éternellement en vie, âme et mémoire sur corps ? Sinon dans les cœurs de ceux qui restent. N’est-ce pas Bassidi, n’est-ce pas My Othmane et toi Khity ? Toi, la novice et nouvelle âme, qui est partie ce samedi matin, Lalla Fatma ! Mme Laude Student et son alibi ne sont que des mirages, des prétextes, des ombres pour célébrer votre souvenir immortel et cette âme que vous êtes en fait et que je ne vois pas ! Bonsoir ! Dr Idrissi My Ahmed, Kénitra, le 05 Mars 2017
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Sujet: ARCHIVES '' DR IDRISSI MY AHMED '' SUR LE FORUM DES GÉNÉRALISTES FNAMGPM 2006 Dim 18 Juin 2017 - 21:18
ARCHIVES '' DR IDRISSI MY AHMED '' SUR LE FORUM DES GÉNÉRALISTES FNAMGPM 2006
PHOTOS JOURNEE AAED DU 29 07 17 ET SUITE COMPENDIUM MOMENTANÉ DE PHOTOS POUR DR AZIZ RIHANI ET LES LIONS
VISITE ET DONATION DE M. RIAD ABDELLAH RAISS
DIRECTEUR TECHNIQUE DE L'USINE DES ALGUES SETEXAM DE KENITRA DE L'AIDE SPONTANÉMENT FOURNIE AUX ENFANTS DIABÉTIQUES DE L'ASSOCIATION D'AIDE AUX ENFANTS DIABETIQUES AAED QUE DIRIGE LE DR ABDELAZIZ RIHANI
ASSOCIATION PARTENAIRE DE L'AAMM ET DU LIONS CLUB DE KENITRA MAAMORA EN LEUR CENTRE ET DISPENSAIRE DE SOINS LALLA NOUZHA
_________________
DR IDRISSI MY AHMED
_________________
FETE DU TRONE VISITE AU CENTRE DES LIONS DE MAAMORA JOURNEE DES JEUNES DIABETIQUES
[b]Compte rendu de la compagne médicale réalisée le 29 juillet 2017
A l’occasion de la fête du trône qui coïncide avec le dix huitième anniversaire de l’intronisation de SM le roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, le Lions Club Kénitra Maamora, en collaboration avec la délégation provinciale de la santé, l’association d’aide aux enfants diabétique de Kénitra, l’AAMM et d’autres associations qui travaillent dans le domaine de la santé, a organisé une compagne médicale le 29 juillet 2017 au niveau du Centre des enfants diabétiques, appartenant au Lions Club de Kénitra Maamora.
Avant le lancement de ladite compagne, plusieurs réunions ont été organisées avec les différents intervenants et quelques associations pour agencer les préparatifs de la compagne.
Plusieurs moyens ont été mobilisés pour la réussite de la dite compagne : Les Médecins : 4 Le personnel infirmier : 6 Secouristes : 5 Personnel d’appui : 4 Deux véhicules Une bonne dotation en médicaments et en parapharmacie Du matériel médical et du matériel de diagnostic du diabète.
Le lancement de la compagne a débuté donc le samedi 29/07/2017 Par la réception de la population au poste de triage, puis orienté systématiquement pour prélèvement sanguin à la recherche de la maladie diabétique. Ensuite, les patients sont orientés vers les consultations médicales Ils ont reçu après diagnostics les médicaments selon les pathologies identifiées.
Le bilan de la compagne peut être résumé comme suit : - 275 patients ont été examinés - 90 enfants ont été vus par la pédiatre. Plusieurs pathologies ont été diagnostiquées et ont été soit traitées sur place, soit orientées vers les établissements sanitaires spécialisées.
DR RIHANI ABDELAZIZ [/b]
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Sujet: MON ASSISTANTE FATIMA ET UNE DE SES AIDES EN VISITE DE COURTOISIE Mer 23 Aoû 2017 - 18:14
EN COMPAGNIE DE MON ASSISTANTE
ET EN VISITE DE COURTOISIE APRES SIX MOIS FATIMA EST TOUTE HEUREUSE AVEC SON TRAVAIL AU LABO ET SON ACTUEL MARI
Dernière édition par My Ahmed le Lun 18 Déc 2017 - 22:36, édité 1 fois
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Sujet: Re: Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED Lun 6 Nov 2017 - 0:52
ADMIRER C'EST CROIRE
Je ne peux pas être athée et rater des choses que j'espère ou que je ne comprends pas . J'admire le ciel , ce que comprend et cet univers qui défie mes moyens et ma compréhension . Je sais que je suis fait de cellules qui marchent toutes seules et me réparent souvent , convenablement J'ignore et je ne commande pas ce qui est important, cette vie, dans ce robot qui est moi
En fait je ne sais rien de moi, ni de mon début ni de ma fin. Rien , ni de mon but ni de ma composition , autre que matérielle ! Je me dis que c'est superbe et trop fort, je suis méconnu à l’intérieur de moi, comme je ne sais rien de ce qui est très loin Et que ce monde complexe et immense n'est pas né par hasard ni pour rien ni de rien La création est admirable et m'épate
Et cet '' X '' de créateur ou d'horloger , qui a fait ces mondes, cet espace, cet univers depuis ces temps est admirable Je le loue , et les louanges, sont les premiers éléments de la prière . Le louer est le sens de cette admiration. Et j'espère en Lui un meilleur état que je ne sais , que je sens , que je suis.
Une âme donc ! Donc une autre vie '' plus intelligente , autrement , et moins dérisoire ! Aussi éternelle et brillante que Lui '' C'est ce bout de Sa lumière que je veux devenir quand ne ne serais , plus rien, ici !
Et la religion, les religions, - si leurs pratiquants et représentants réfléchissaient pour une fois, - et quels que soient leurs histoires, leurs registres et leurs noms les prières, les espérances , les communions sont des formules , des tentatives, des jets vers Lui.
De la profondeur, de sa concentration, de la certitude et de la confiance , qu'on y met, ( lors des prières) viennent la paix intérieure et l'espoir de ce mieux :
LA FOI .
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Sujet: LA BANNIÈRE ETOILE A LA MARCHE VERTE Lun 6 Nov 2017 - 11:37
En hommages aux marcheurs de cette époque patriotique, ce poème sur l’épopée marocaine, écrit par un médecin , civiliste à Taza, à l'époque et qui avait participé à la Marche Verte.
LA BANNIÈRE ÉTOILÉE
Ebènes rutilants, mâtinés d'ivoire, encensés de cannelle, Exhalant le jasmin, l'œillet et la rose vermeille, Ils partent, maîtres du temps sur les mers du destin.
Les marins magnifiques, hôtes des milliers nautiques, Se hissent vers les hauteurs des futurs sublimes. Ils voguent, halés du givre épicé des parfums solaires, Loin des algues marines et des rivages halieutiques.
Les prestigieux pilotes sillonnent l'espace nautique. Vigoureux et sereins, malgré les présages de tempête, Les intempéries océanes constellées de récifs, Ils scrutent les augures et prospectent la fortune.
La bannière étendue palpite aux brises du firmament, Dépliant ses pagnes de noblesse dans l'éther mythique. L'étoile verte d'espoir sur le fond rouge vigoureux, Où l'astre trace le chemin de nos crédos éthiques, Rehaussant l'Histoire de nos actes mirifiques.
Les califes et les saints, guerriers et poètes mystiques, Ivres de muscs orientaux, soûls d'orgies extatiques, Vouent leurs prouesses épiques aux sables antiques, Dans le sillage des Sindbad et des sagas d'Ali Baba.
Vêtu d'azur poivré d'ors, d'ambre et de myrrhe, Le Commandant lucide, exulte mais demeure stoïque. S'il conquiert les marins du regard, il inspire la crainte, Insuffle le courage et calme les complaintes.
Les milles et une nuits jaillissent des tempêtes. Le Maître esquive le navire des roches et des abîmes. La barre est confiante entre ses mains expertes. Il guide l'âme des novices vers les œuvres sublimes.
L'Empereur victorieux est porté jusqu'aux cimes. La coque assoiffée rugit sous l'étreinte des flots. La nef contrite, craque des flancs, et penche à tribord.
Des mains apeurées aux cals ramollis oublient de ramer. De leurs erreurs de parallaxe surgissent nos sentences, Et naissent courage, loyauté et bien d'autres vertus.
L'île flottante est ballottée par des montagnes de flots, Une lugubre sinistrose nous accable de morosité. La semonce du Maître abolit les crampes, abroge les feintes. Sa voix emplit d'émois les anciens et les jeunes d'audace. Ils grimpent, qui mieux mieux, vers le haut des voilures, Corrigent le tangage et mettent le cap sur l'horizon.
Ils sont sortis d'été, par temps de sécheresse. Le sirocco des sables, chassé par les vents d'est, Pousse ses nervis au sud en charriant les criquets. Les cyclones du dessert, tornades de parabole, Déchirent nos voiles et rompent nos mâtures.
Prétentieux esquif, objet ruiné par les convoitises, Par delà l'immensité austère des éléments déchaînés, Havre de paix pour qui refuse d'en sortir, L'univers en débâcle chavire sous les trombes.
Des gabiers sournois, grisés de querelles intestines, Rompus aux quiétudes fourbes des fidélités perfides, Distants, car haut-placés, sur les mâts de vigie, Sont pris soudain de panique et du mal de mer, Craignant de s'empaler vifs, à la moindre chute.
Les encenseurs funèbres, censeurs séditieux, Cerbères, jaloux des us et pratiques thuriféraires, Négligent le compas et les mesures à prendre. Choqués par la détresse, perclus de calamités, Ils oublient le métier simple, qu'il est de trimer.
Les drapures du voilier, majestueuses et vastes, S'étendent comme les nues sous les zéphyrs propices. Les cordes frêles qui sous-tendent les gréements, Ondulent en faisant crépiter les tentures. Elles palpitent sous la houle des ondes et des vents, Egrenant des rumeurs qui font grincer les dents.
Les mâts de cèdre, échines célestes, Atlas pérenne, Parés par l'asphalte millénaire, raffermis d'airain, Calent le navire, rempart et bouclier flottant, L'abritant des avatars et des avanies du temps.
Avisé et prudent, le Timonier maîtrise la cadence. La confiance aguerrie, sa mansuétude persiste. Pragmatique, Il règle le compas, la praxis l'exige : Le cœur et la fortune sont des juges inconstants, La raison seule sécurise, son intellect approuve !
Arbitre suprême, Ulysse sur son vaisseau, Fier et victorieux, le Commandeur des Croyant, Continue sa route se défiant les bancs de sirènes. La racaille collecte la gabelle et vendange aux semailles. Gabegie, triangle des Bermudes des trafics et des tares !
Ardent, le preux Marin, aguerri par les épreuves, Voit les consciences doubler et se détourne des échos. Les tréfonds sont riches de promesses malgré la rocaille. Un sang frais se dresse, bravant vices et canailles.
Devant tant d'appels, d'ouverture, de transparence, L'alternance, les oblige, malgré leurs tribulations. L'équipage enhardi, obtempère, sémillant de fierté !
Les sempiternels vampires, obséquieux et voraces, Accrochés aux mailles de leurs sanglantes voluptés, S'échappent en rampant, chassés par les clartés.
Le bâtiment superbe, accoste un pacifique rivage, Ses lauriers verdissants bruissent aux alizés du nord. Prodigieux et tenace, il promet d'initiatiques voyages, Au Capitaine, qui un jour, accostera un beau rivage.
1998 DR IDRISSI MY AHMED Publié par maidoc
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Sujet: PHOTO DE CLASSE Dim 12 Nov 2017 - 22:47
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Sujet: Mandarines au 22 11 17 Mer 22 Nov 2017 - 15:21
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[size=40]Ceci est un plaidoyer aux plus hautes instances pour défiscaliser les médicaments et les malades des taxes indirectes qui les frappent[/size]
Cette renaissance, cette reconnaissance est un plus humanitaire et un exemple de prospective et de bonne gouvernance à donner comme bon exemple aux autres peuples et états d’Afrique, par exemple, que cela concerne.
DR IDRISSI MY AHMED
Vendredi 19 Janvier 2018
Réquisitoire à propos des taxes iniques de Douane et de TVA sur les intrants des médicaments et leurs intrants
Supprimez les taxes partiales sur les maladies, est un appel aux hautes instances.
Ceci est un rappel de plaidoyer aux plus hautes instances
Réquisitoire à propos des taxes iniques de Douane et de TVA sur les intrants des médicaments, les réactifs de laboratoire et le matériel technique de santé.
Avec votre courage, chers amis de la presse, chers confrères médecins et avec l’aide des pharmaciens et la militance des respectables parents des patients, nous portons à la connaissance de nos cadres ces dols et ces doléances en vue de les lever par de justes solutions.
Avec plus d’éveil et de ténacité des concernés, les malades, nous continuerons d’inviter l’Etat, le Gouvernement et très respectueusement les plus Hautes Instances du pays afin de faire actes de compréhension pour plus de progrès sociaux et démocratiques envers les personnes malades.
Cette renaissance, cette reconnaissance est un plus humanitaire et un exemple de prospective et de bonne gouvernance à donner comme bon exemple aux autres peuples et états d’Afrique, par exemple, que cela concerne.
Invisibles pour les malades, les impôts indirects que sont la TVA et la Taxe de Douane sur les maladies et qui s’appliquent sur les réactifs, le matériel et les médicaments (37 et 27 %), sont une honte. Ils représentent une véritable escroquerie, inconsciente il est vrai, mais qui pénalise en toute ignorance l’accès aux soins des malades, qu’ils soient assurés ou pas. C’est fiscalité est une confiscation qui entache les budgets des hôpitaux d’état, eux-mêmes et qui ruine les Caisses CNSS, de la Santé Publique.
Ces pénalités sur les souffrances, sont des exactions supplémentaires infâmes que nous décrions ! Ce serait un manque de justice, de foi et de charité, que de ne pas les faire supprimer ! Car ces taxes arbitraires et rédhibitoires, sont aussi des malversations qui bloquent le développement humain, contrecarrent l’INDH, ce beau chantier royal. Comme elles contrarient la quête des soins, en bloquant les médicalisations idoines et les recherches diagnostiques qui se trouvent dès renchéries, élevées du plus du quart, bridées ou carrément bloquées.
J’en appelle fortement, pudiquement et très respectueusement, à l’humanité, à l’intelligence et à la sagesse du Souverain, pour donner ses ordres dans ce sens, afin de libérer les malades des taxes qui ne frappent que ceux qui souffrent de parmi ses fidèles administrés.
Résumé
Les taxes indirectes sur les médicaments sont des taxes indignes sur les maladies ! Seuls les malades paient, malgré leurs états de faiblesses, ces taxes iniques sur leurs amoindrissements de santé.
Docteur Idrissi My Ahmed, Président fondateur de l’AAMM. Association des Amis des Myasthéniques du Maroc Centre de référence régional des maladies neuromusculaires https://myasthenie.forumactif.com/forum
Vendredi 19 Janvier 2018
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Sujet: LA TOMBE DE SAADIA LYAZGHI Ven 26 Jan 2018 - 22:01
MA MERE : KHITY
SA TOMBE A AGADIR
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Sujet: ANNIVERSAIRE 2018 Mer 31 Jan 2018 - 23:08
My Ahmed Médecin et Administrateur du Forum
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Sujet: PHOTOS ET IMAGES NOSTALGIES Sam 10 Fév 2018 - 13:46
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Sujet: Re: Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED
Biographie sommaire de l'Administrateur du Forum Dr IDRISSI MY AHMED